J'avais terminé depuis deux ans ma formation de conteuse avec Catherine Bouin de La Compagnie de la Hulotte, lorsque Patrick Mégale, un conteur et aussi musicien, que j'avais rencontré lors de cet atelier, me suggéra d'auditionner pour le 11° Festival des Alpes-Maritimes.
J'avais assisté de nombreuses fois à ces soirées estivales envoûtantes. Et mon désir de raconter était né de cette rencontre-révélation.
Et après avoir fait mes preuves auprès des enfants en école primaire et maternelle, je décidais d'aller à la rencontre d'un public avisé et désireux d'écouter des histoires merveilleuses...
HISTOIRES SOIRÉE CONTE
La salle est comble et beaucoup restent debout, derrière les rangées de chaises qui, maintenant, paraissent moins nombreuses.
Devant, il y a les enfants assis, présence rassurante car tournée ers l'avenir et la continuité et, si un instant leurs gestes sont dissipés, dès les premiers applaudissements, leurs yeux s'agrandissent et tombent en silence dans le sourire de Hassane Kouyaté, qui recueillent nos oreilles pour les prêter aux conteurs.
Et la soirée s'ouvre avec France Scandariato qui pour la première fois confronte avec le public le monde qu'elle a nourri, un monde qui niche dans les confins du réel, entre le rêve et le merveilleux, où il est question de nuage rose, de fantôme vénitien et de chinois lettré très, très laid.
Et, après l'instant de la rencontre, entre séduction et timidité, c'est sur des applaudissements prometteurs qu'elle s'efface devant Jihad Darwich.
J'avais assisté de nombreuses fois à ces soirées estivales envoûtantes. Et mon désir de raconter était né de cette rencontre-révélation.
Et après avoir fait mes preuves auprès des enfants en école primaire et maternelle, je décidais d'aller à la rencontre d'un public avisé et désireux d'écouter des histoires merveilleuses...
HISTOIRES AUDITION
La Vérité
Elle et Lui
Le noir matin de Léa
Quand il y a trois ans, France Scandariato assiste à une soirée du Festival pour la première fois, c'est le coup de foudre.
A partir de cette rencontre révélation, tout va très vite.
Elle se forme, pendant un an, puis fait ses premiers pas de conteuse devant des enfants d'écoles primaires et maternelles.
Elle postule enfin pour participer au 11° Festival du Conte et la voilà, ce soir devant vous.
A partir de cette rencontre révélation, tout va très vite.
Elle se forme, pendant un an, puis fait ses premiers pas de conteuse devant des enfants d'écoles primaires et maternelles.
Elle postule enfin pour participer au 11° Festival du Conte et la voilà, ce soir devant vous.
Avant de découvrir l'univers du conte, France a exploré différentes voies professionnelles. Elle a fait de la Radio FM, puis a travaillé comme comédienne Voix Off pour des pubs radios et télévisions, CD-ROM entreprise, documentaires. Elle a également été humoriste et joué au théâtre.
Aujourd'hui, elle travaille à mi-temps dans une bibliothèque scolaire. Cela lui permet d'être en contact avec les livres, son autre passion et, parallèlement, de poursuivre son chemin vers le conte.
A l'écouter parler de son travail de conteuse, on sent chez France une véritable envie de partage. Pour elle, le conte réveille les mémoires. C'est un révélateur, un outil pour sa propre connaissance.
"Je dirais que le conte est un éveilleur de consciences mais avec des clés comme dans les rêves. On se réveille le matin, sans trop savoir ce que signifie notre rêve mais il nous laisse des sensations, des impressions fortes et diffuses à la fois. Le conte est comme un rêve éveillé. Au public de le déchiffrer. je ne peux pas l'interpréter pour lui car le conte parle de ce que l'on vit dans notre inconscient."
Son répertoire est fait de petites histoires qu'elle adapte selon le public. On y trouve des contes de sagesse, philosophiques, humoristiques... Il lui arrive parfois d'adapter des textes.
Elle raconte indifféremment pour les petits et les grands même si le public adulte est une expérience plus récente.
"La différence essentielle réside dans ce que je donne, non pas dans le résultat car la joie est la même. Cependant, le public enfant est un public qui manifeste physiquement sa reconnaissance. Avec eux, je fais appel à ma part d'enfance. J'emploie des mots simples et des images fortes. Avec les adultes, c'est différent, je peux aller plus loin, plus en profondeur dans la formulation. A la fin, leurs yeux brillent autant que ceux des enfants! Je prends beaucoup de plaisir dans les deux cas."
Cette première participation au Festival du Conte est l'aboutissement d'un apprentissage et le début d'une aventure merveilleuse. J'ai le sentiment d'être sur la première marche d'une vue élevée. Je souhaite avancer le plus loin possible."
Nous lui souhaitons de réussir.
HISTOIRES SOIRÉE CONTE
Le petit nuage rose
Le voyage à Venise
La montagne aux trois questions
Devant, il y a les enfants assis, présence rassurante car tournée ers l'avenir et la continuité et, si un instant leurs gestes sont dissipés, dès les premiers applaudissements, leurs yeux s'agrandissent et tombent en silence dans le sourire de Hassane Kouyaté, qui recueillent nos oreilles pour les prêter aux conteurs.
Et la soirée s'ouvre avec France Scandariato qui pour la première fois confronte avec le public le monde qu'elle a nourri, un monde qui niche dans les confins du réel, entre le rêve et le merveilleux, où il est question de nuage rose, de fantôme vénitien et de chinois lettré très, très laid.
Et, après l'instant de la rencontre, entre séduction et timidité, c'est sur des applaudissements prometteurs qu'elle s'efface devant Jihad Darwich.
Jihad Darwich - France Scandariato
Pour l'anecdote, un conteur, qui participait à ce festival du Conte, m'avait fait le joli compliment suivant, après m'avoir écouté conté, qu'à l'instar de cette boisson gazeuse très connue dont on parlait à l'époque dans cette pétillante publicité ... "Je surprends à l'oreille,.."
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